jeudi 29 décembre 2011

Le parc de Quijadas et sa "population" hors du commun.(17/18 Décembre)

Bus à 8h30. En tant que bons touristes, on s'endort tous pendant le trajet. C'est monsieur le chauffeur qui vient nous reveiller. Paniqués on enfile nos sacs à toute allure...Boum!!! La salade de riz se fait la malle. La voici étalée par terre dans le bus. Par chance les 3/4 on gardé la forme du tuperware. La voici de nouveau rangé. Ce périple s'annonce bien.
Le bus s'en va et nous laisse dans un décors plutot désertique:
- Une route 2 voies
- 2 bas cotés sans un arbre
-Un  soleil extra présent
-Nous 4 sur le bord de cette route avec 15kg sur le dos.
Nous partons donc à la recherche de ce parc...le pouce levé: 1voiture, 2 ,et un pick up.
On embarque à l'arrière. Nos yeux sont attirés sur 2 cagettes de brugnons bien rouges et biens odorants. Au bout de 2 min de trajet,l'entrée du parc apparait.-_-'.
On échange quelques mots avec el ombre du parc,et on décide d'y laisser Jerem et Seb pour la récolte d'informations,et permis de camper.
Sarah et Moi remontons dans le pick up avec tout les sacs...c'est partit pour 6km,cheveux au vent, tête au soleil, et fessiers en compote. Ce gentil couple nous trimbale jusqu'au point de vue et nous ramène au "camping".
Camping n'étant rien d'autre qu'une zone desertique entre deux grosses colines aux pentes abruptes. 2 tables et un toilet sont plantés au milieu. 
Monsieu pick up inspecte les lieux. ça lui semble sur. Il nous offre 1kg de cerises (parce qu'en plus il en cachait des tonnes dans ça glacière) et une douzaine de brugnons. Nous voicit aux anges et plein de vitamines.
"Cuidado con la gente. Ciao"
1h30 plus tard Jerem et Seb arrivent de nule part,tout trempés. Eh oui 6km sous le soleil cuisant c'est difficile. La salade,et les fruits sont les biens venus dans l'estomac. Les Jeux de cartes suivent de près. La chaleur écrasante fait de nous, 4 loques allongés sur la table et les 2 bancs, au milieu de rien à 6km de tout.

17h00: Nous voicis les chaussures aux pieds, la gourde à l'épaule à arpenter les" canyons". Grandiose comme paysage.
Rouge, sec, reliefs raides, cactus et animaux inconus. Et une imagination débordante.
On prend le temps d'attendre le temps qui passe (lentement) en haut d'un canyon. Le soleil ne daigne dessendre. On quitte les lieux pour rejoindre notre campement. La nuit tombe et les insectes arrivent!!! Les yeux se rivent sur le ciel luisant. On scrute les étoiles filantes pendant que les bestioles nous escalades les molets
La nuit à même le sol fut courte. Levés 6h pour parcourir 6km avec nos sacs sur le dos. Concentration et silence se font présent.
Le dos dégoulinant et les pieds pleins d'ampoules, on arrive a 9h sur le bord de cette route...toujours aussi déserte et ensoleillée. 3 bus et une dizaine d'autres véhicules filent comme des fusées.
10h15: Ernesto et son Audi Q7 nous sauve de ce four.
La soixantaine, 4 arbres au compteur et toujous en vie. 1h30 pour parcourir 300km. Il faut dire qu'à 180km/h c'est nettement plus rapide. On fait la conversation histoire de maintenir les esprits éveillés,on ne voudrais pas finir contre un arbre.
En route il décide de s'arreter dans une station service pour nous offrir à boire et une belle poche de bonbons. Quel papi généreux.
On le quitte a San Juan.

Que des perles ces argentins!!!! Mais "Cuidado" nous disent-ils!

Marchotte


dimanche 25 décembre 2011

Mina Clavero: Un petit coin de paradis

Nous voici maintenant loin de Cordobà et sa vie nocturne incessante. Ici les montagnes dominent. Derrière la vitre de  mon bus j'aperçois deux jeunes enfants entrin d'escalader la montagne,avec leurs sacs d'école sur le dos, pour rentrer chez eux j'imagine.Ils semblent tellement petits au milieu des ces massifs.
Premiere impression de cette ville balnéaire: un endroit plutôt paisible. On se dégote une superbe auberge de jeunesse où les gens sont très acueuillant ,les murs de toutes les couleurs et un petit jardin où la rivière coule en contrebas.
Cerveza, guitares, sourires et asados sont les mots d'ordres.
Pour cette première soirée nous répondrons aux mots d'ordes. Cet endroit oblige à la glandouille...mais en espagnol bien entendu.

Le lendemain nous voici sur les petites routes (ou chemins devrai-je dire) à la recherche du fameux endroit pour sauter dans le Rio. Cet endroit serais l'endroit parfait pour les amateurs de saut d'en haut des rochers. Tu peux t'élancer d'une hauteur de 3m,5m 10m,20m,30m...vous comprenez bien qu'on s'empresse de s'y rendre.
Après quelques 20 minutes de grimpette au milieux des rochers en compagnie d'Ernesto le chien, le spot apprait comme un mirage devant nos yeux. L'eau, toujours couleur ambre,règne au milieu de ces roches immenses. Des piscines naturelles se forment, des mini cascades dynamisent ce paysage.
Face à ce tableau on s'empresse de monter sur un rocher, jetter nos affaires et là... l'eau est gelée. Les orteils sont les premiers à subir les effets du froid. Malgrès tout on prend notre courage à deux mains et on se retrouve tous les 4 dans l'eau à nager comme on le peut, tout le corps pris par le froid de l'eau. Au bout de quelques minutes celle-ci est moins froide semble t-il. Un retour sur les rochers bouillants s'impose tout de même. Le soleil étant trop présent,nous sommes partis  à la recherche d'ombre. Un buisson nous  a accueulli nous et notre jeu de carte.
Le retour à la guest house s'effectue via un chemin totalement inconnu,mais plutot pas mal(bien que les chiens paraissaient nous demander de partir dans la seconde). Ce soir là meme les chats nous parlent en espagnol. "RrrrrrAaaaaahou".

Marchotte

lundi 19 décembre 2011

LA CUESTA BLANCA y su playa de los hippies!

Le dimanche 11 décembre le soleil est avec nous (je sais, faudrait arrêter de dire qu'il fait toujours beau en plein mois de décembre ici, on avait compris!). On profite de cette belle journée pour faire une session baignade. On prévoit de quoi pic-niquer et nous voila partis pour 40 minutes de bus direction la Cuesta Blanca. La Cuesta Blanca car on nous a parlé d'une plage secrète au décor de rêve. On arrive alors au bord d'une rivière et avec cette chaleur on a qu'une envie : piquer une tête! Mais on se retient. On nous a parlé d'une plage et on y vas. Muni d'un plan dessiné à main levée et quelques indications hasardeuses, on enlève les tee-shirts et on se fait 40 minutes de marche plus un peu de grimpette direction la plage surnommée "la playa de los hippies". 

Et voici sur quoi on tombe : 


La plage des hippies se révèle un endroit parfait pour passer la journée, se baigner et profiter. Un décor fantastique traversé par une rivière à la couleur ambrée. Des gens installés à l'ombre des arbres nous souhaitent chaleureusement la bienvenue tandis que des chevaux en libertés se promènent et mangent un peu partout. Je ne sais pas s'il faut catégoriser ce genre de personnes et d'endroit "hippies" mais j'adhère complètement au moment. 

On se trouve un petit coin tranquile où poser les serviettes et enfin, mettre les fesses à l'eau! Baignade, pic-nique, jeux de carte et bons moments sont de la partie. Ayant des rochers dans les environs, on cherche un endroit d'où sauter lorsque notre regard est attiré par un espagnol à environ 6-7 mètres de haut. Il hésite pendant 20 minutes mais fini, finalement, par s'élancer et sauter. Avec jérémy on décide de s'approcher doucement et une fois en bas on décide de monter pour voir ce que ça donne. Effectivement ça fait "légèrement" haut, mais bon, maintenant qu'on est en haut autant prendre le chemin le plus rapide pour descendre. Ni une ni deux,je m'élance et PLOUF. Deux trois brasses pour m'éloigner regarde en haut et REPLOUF, Jérémy m'a suivi (parfait pour quelqu'un qui a le vertige!). On s'en refait un autre pour la route avant de passer le reste de l'après midi tranquillement au bord de l'eau. 

Pour le retour c'est bus en sens inverse. Au lieu de 40 minutes de trajet c'est 2h30 à cause des bouchons plus une pluie torrentielle qui innonde tout sur son passage.

Seb

CARLOS PAZ : les 2 jours sans poissons!

Durant notre séjour à Cordobà on a eu l'occasion de passer deux jours à Carlos Paz, grand lac artificiel au milieu d'une vallée à 50km de Cordobà. Bon la propreté des lieux laisse un peu à désirer mais les sorties avec tout le monde sont toujours agrables.

La première fois qu'on y va, c'est rempli d'espoir qu'on part avec notre attirail de pêche, nos vers de terre, le pic nique, les crèmes solaires et la joie de vivre. On commence par se rendre au centre de l'Argentine, point central de ce pays géographiquement parlant (à quelques centaines de mètres du lac). On tourne un peu et on s'installe au bord de l'eau. Bon, le soleil a décidé de se cacher, les filles ont un peu froid, mais rien ne nous arrête. Et c'est parti... on sort les cannes à pêches, on accroche les vers de terre et on jette les lignes. Et comme tout bon pêcheur qui se respecte on attend, on attend, et on attend! Bref, entre temps sa rigole, sa joue, sa dors, sa pic -nique et sa discute. 

La journée se déroule dans une ambiance de vacances et tout le monde à l'air content. Le seul "bémol" de la journée... mais où sont passés ces soi-disant poissons?! On les vois sauter hors de l'eau, se faire manger par les oiseaux et canards environnant mais rien n'y fait, les hameçons rentrent bredouilles! Tampis, la journée était bien et c'est en repartant qu'on promet de revenir se venger. 1-O pour les poissons mais on a pas dis notre dernier mot...
 
Un jeudi ferié, quelques jours après cette sortie, on décide de retourner au lac puisque le soleil est au rendez vous. Mieux organisé que la première fois on pars avec l'asado (barbecue), la viande du boucher et toujours la joie de vivre. En plus, on a investi dans des lignes de pêche de professionnels pour notre revanche face aux poissons et on compte les aguicher avec des petites crêvettes, ou du maïs pour les difficiles et les fines bouches. Ahahah, on pars confiant! 

Arrivée au lac, on s'installe au même endroit que la dernière fois. Cyril démarre l'asado et c'est partie pour la journée. On jette les lignes, on discute, ris... Problème! Notre petit coin du lac est squatté par une armée de petites araignées volantes aux toiles collantes! Sans rire, elles font des bonds de 2 mètres et passent au dessus de nos têtes en nous laissant des toiles collantes et chatouillantes sur le corps! Pas très agréable et carrément difficile à vivre pour certaines personnes, il s'agit d'araignées tout de même! Enfin, l'asado a été commencé donc on décide de rester pour manger, on cherchera un autre endroit plus tard. La bonne odeur de viande nous parvient aux narines et nous met l'eau à la bouche. L'asado est réussi et on se regale! Après ce festin, on change donc d'endroit et on trouve un petit emplacement sympathique. Sans araignées évidemment! 

C'est parti pour notre revanche, on sors notre matériel de pro et on menace les poissons avec nos crevettes au bout des hameçons. Encore une fois, c'est patiemment qu'on attend les poissons promis à l'asado du soir. Et encore une fois on attend, on attend et on attend! Et encore une fois se sont les poissons qui gagnent. Rien de rien, même pas un poissonet! Tampis, il nous en faut plus pour plomber cette journée. On relève les lignes, on range les cannes à pêches et PLOUF, on pique une tête dans le lac. Quelques brasses, un allez-retour à la bouée "peligroso" pour la photo et la journée se termine tranquillement. Bon c'est vrai, 2-0 pour les poissons! Nos "ancêtres" pécheurs ont dû bien se  marrer. Enfin, c'est le sport non?! Deux belles journées passées tous ensemble...

La petite péripétie du retour... Sur la route, dans notre camion, Damien au volant (il a lui aussi passé son permis argentin), Marie Charlotte au milieu, moi à droite et Cyril derrière, assis sur le lit de la camionnette, nous rentrons tranquillement. Et soudain, la policia! Celle-ci nous arrête car Damien n'avait pas allumé les feux de croisement (obligatoire je le rappelle) et nous avons donc droit à un petit contrôle. Problème : Cyril n'a pas de siège et décide donc de se planquer tant bien que mal sous le lit à l'arrière de la camionnette! Deuxième problème : on est en présence d'un policier argentin face à trois français qui arrivent tout juste à enchainer trois mots d'espagnol! Donc Damien, sans aucun tabou balance avec son super accent "No entiendo, somos frances" (je ne comprend pas, on est français). Enfin, on se démerde comme on peut et on a l'impression d'y arriver. Le policier sort l'éthylotest pour faire souffler Damien. Il lui demande au préalable s'il a bu et Damien répond "non, juste du coca-cola" (ce qui n'est pas entièrement faut puisque sachant qu'il conduisait il a bu l'équivalent d'un verre de bierre). Enfin, Damien souffle à poumons déployés et on attend serein le verdict. Le policier regarde le résultat et nous sors une phrase qu'on croit vouloir dire "effectivement, le coca n'a jamais rendu saoul, vous pouvez y aller et penser à allumer vos phares". Très bien, c'est passé nickel et de toute façon ça n'aurait pas pû en être autrement (à part qu'il aurait pû nous mettre une amende pour les phares). Mais une fois Cyril sorti de sa cachette il nous apprend avec le sourire que le résultat de l'éthylotest était positif et que le policier a dit un truc du genre "ouais ouais on a jamais vu le coca-cola rendre positif à l'alcool"! Ahahah, on vous avez pas dis qu'on savait pas quelle était l'utilité de cette policia?! Enfin, merci au policier de pas nous avoir pourri la journée et de nous avoir laisser tranquillement rentrer!

Seb

mercredi 14 décembre 2011

MOEURS ET COUTUMES LOCALS

Deux semaines qu'on est à Cordoba. Une certaine routine s'installe, rien de mal à ça avant le grand départ prévu dans deux jours. Cet article est écrit afin de raconter succintement cette première approche avec le monde argentin, les moeurs et coutumes locals. Il s'agit ici de simples constatations plus ou moins personnelles et qui pourraient différer par rapport à la France. Celles-ci sont plus ou moins objectifs et même si on dirait que cela souligne le côté négatif du pays, il n'en n'est rien car il ne faut pas s'arréter à quelques "défauts" ou inconvénients qui ne sont surement pas représentatifs de la vie ici.
Finalement, ce premier arcticle reprend ce qu'on a pu constater pour le moment sachant qu'on est rester a Cordoba et ses environs et donc, qu'on a encore rien vu puisque l'Argentine fait environ 7 fois la France!

Los perros (les chiens)

Omniprésents sur le territoire argentin, les chiens font partis pour ainsi dire du décor! A tous les coins de rue, à la gare, au marché, couchés, débouts, aboyant ... omniprésents! Jamais méchants, même si parfois peu rassurant, les gens ont appris à vivre avec le meilleur ami de l'homme. Ils leur arrivent de faire de joyeux festins car certaines personnes s'arrêttent pour leur donner à manger (des croquettes à l'os) ou à boire. Mais vu la quantité de cannidés squattant les rues, leur repas principal se trouve dans les poubelles... Ce qui amène à la deuxième particuliarité d'ici.

Las basuras (les poubelles) et leur ramassage

Ici, toutes les poubelles sont en hauteur. En effet, montées sur pied (voir photo) ou accrochées aux arbres, cela évite que les chiens se rassasient à tout va et que la rue se transforme en poubelle géante. Tout problème à sa solution comme on dit!
Le ramassage de ces poubelles sur pilotis se fait de deux manières. La première effectuée par le bon vieux camion poubelle comme chez nous. La deuxième est un peu plus originale. Une sorte de réseau s'est mis en place. Des personnes, de 7 à 77 ans, assisent sur une cariole tirée par un cheval (voir photo) ramassent les ordures et les chargent sur leur cariole.Il est parfois surprenant de croiser un cheval et une cariole sur une 4*2 voies remplie de voitures!
Ces cariolistes seraient les pauvres du pays qui vivent dans des bidonvilles et qui ramassent les poubelles pour en récupérer tout ce qui est carton, plastique ou autre matière recyclable qu'ils revendent à des entreprises spécialisées.
En général, les déchets sont traités par enfouissement dans le sol. Le problème c'est que ces décharges enterrées ne sont pas recouvertes une fois pleine. Les jours de vent tous les déchets légers se retrouvent dans la nature! De plus, on est pas allez assez près pour voir si les dépots de déchets étaient isolés du sol ou directement en contact avec celui-ci ce qui biensur aurait pour conséquence une grande pollution des sols et nappes phréatiques environnantes!

Licencia de conducir (permis de conduire)

Passer son permis : Environ 80 pesos (soit 16 euros!), 30 minutes et 5 questions du genre facile! Et me voila titulaire du permis pour un an. Si si bueno!
Bon c'est vrai qu'on est allez dans une petite ville. Dans les grandes villes il y aurait un peu plus de questions et 2-3 heures de conduite en plus...
La légende concerne le code de la route : parait qu'il y en aurait un! Mais en fait le fonctionnement est assez simple ici, l'unique règle se résume en un mot : le culot. Oser et passer. En général, sur les carrefours, c'est le plus gros qui passe mais on a l'impression que c'est surtout le plus gros klaxon qui traverse, souvent sans regarder! Les feux tricolores sont positionnés de l'autre côté de la route et les panneaux directionnels sont rares.
Enfin, il parait qu'il n'y a pas plus d'accidents qu'en France même si beaucoup de voitures sont cabossées...

La voirie

D'après la rumeur internationnale : tout bon politicien qui se respecte magouille! En argentine ce n'est plus une rumeur mais plutot de notoriété publique! Enfin, surement pour des raisons plus respectables, les villes ont généralement pas assez d'argent pour entretenir les voiries et espaces publics. Ayant un peu travailler dans ce domaine, je m'attarde légèrement sur le sujet. En effet, la plupars des routes sont réalisées en béton (le goudron étant plus cher). Avec la chaleur, la mauvaise "fondation" de la route, les arbres, etc, tout éclate! Les routes sont dans des états tels que quand on prend le bus, on en a mal au ventre et la tête qui tourne à force d'être ballotés dans tous les sens. Les trottoirs sont dans le même état et il fait bon de regarder ses pieds en marchant car un trou de 30cm est vite arrivé!
Les réseaux de canalisation pour récupérer les eaux de pluies sont assez rares et donc positionnés sur les routes principales (les bouches d'égouts sont tellement grandes que je pourrais moi même y glisser à l'interieur!). Tout ça pour dire que quand il pleut, cela deviens vite compliquer. Une petite pluie et les routes sont inondées, une grosse pluie et c'est carrément la rivière déchainée!


Coutûme à connaître : les gens à payer

Ici, lorsqu'on se gare en ville (ce qui est pas toujours facile) un type vous fait la circulation et tout = minimum 5 pesos. Lorsqu'on veut prendre un taxi, quelqu'un vous l'appel et vous fait monter dedans = 5 pesos (encore!). Etc. Enfet un peu partout et pour n'importe quoi des gens vous taxent des pesos à tout va pour telle ou telle raison qu'ils auront jugés monnayable. Cela se fait genre "sous la table" mais complètement visible et apparament toléré par les argentins et la police. On pourrait croire que la rue est du domaine public mais pas du tout, elle appartient au type qui s'y est posé et vous taxe des sous! Attention : il faut payer sinon ils ont des réactions imprévisibles et il est toujours décevant de récupérer sa voiture rayée à cause de 5 pesos, et puis ils vous font la circulation merde!

Los kioscos (les kiosques)

Ici, le commerce de proximité est très developpé. De petits kiosques se sont installés un peu partout. Une personnes derière une grille vous vend cigarettes, boissons, nourriture, pétards, tournevis, carte de bus ... Un peu de tout et pour le même prix quand grande surface. Certains sont spécialisés et ressemble alors à de petits magasins. Ces kiosques ont l'air de bien marchés et sont très pratiques car en 5 minutes de marche on peut trouver tous pleins de produits de première nécessité ou même téléphoner. De plus, surtout dans les quartiers "résidentiels", les personnes gérant ces kiosques sont conviviaux, ont le sourire facile et il est agréable d'aller discuter avec eux.

L'eau potable

Il n'est pas bon de boire l'eau dite potable et sortant du robinet. Même la plupart des argentins ne s'y risque pas. D'une rue à l'autre, l'eau est plus ou moins chlorée, plus ou moins bonne, plus ou moins claire. Une entreprise de distribution d'eau vous amène des bidons de 20 litres d'eau minérale jusqu'à votre porte pour un prix raisonnable.

La policia

Il existe plusieurs sorte d'agents de police comme la policia ou la guardia civil par exemple. En ville, on ne sait pas trop à quoi il servent ne les ayant jamais vu en action, ils restent posés à un carrefour ou dans un parc. Sur les routes c'est pareil, ils se posent (le plus souvent à l'ombre et presque toujours au même endroit) et quand l'envie leur en prend ils contrôlent une ou deux voitures. Lorsqu'ils prennent leur voiture ils mettent toujours leur girophare en marche (ne pas paniquer lorsqu'on voit leur lumière dans le retroviseur, cela ne veut absolument rien dire!). les plus étonnant avec la police ici c'est qu'il ont l'air de tout laisser passer. je m'explique : par exemple ici, en Argentine, le port du casque est obligatoire sur les deux roues motorisées. Alors pourquoi personne n'a de casque? C'est que la police laisse faire (A part lors de rares contrôles "coup de point" ou là ils s'interessent qu'aux gens non casqués).
De plus la police est assez corompu, ce sont les premiers, par exemple, à taxer des sous aux camions quand ceux-ci passent un péage alors qu'ils n'ont pas le droit. etc.
Enfin, même si une impression de flegme générale à l'air d'avoir toucher cette police, il parait qu'il n'est pas bon d'y être confronté car une fois pris et en tort ils ne sont pas du genre à rigoler et les lois sont les mêmes quand France sinon pires dans certains cas.


El asado (le barbecue): avis aux amateurs!

Technique utilisée pour cuire la viande ou autre, l'asado fait parti de la culture argentine. Le secret du bon asado : allumer du charbon en tas. Une fois le charbon rouge, en prendre quelques petites morceaux qu'on étale sur une surface plane. Posée la grille par dessus et mettre la viande à cuire. Le charbon étalé et chaud va lentement mais surement cuire la viande. Remettre de temps en temps quelques morceaux de charbon ardents sous la grille et couvrir la viande d'un papier journal. Le papier journal ne brulera pas! Sa fonction est de contenir l'air chaud de l'asado afin de cuire la viande plus rapidement. L'asado est une technique de cuisson lente (compter une heure environ) mais efficace.
Les petits plus : pour la viande, toujours commencer par cuire le côté gras jusqu'à que le côté viande (au dessus) soit bien sec (tout le sang aura été évacué) puis la retourner. Une fois que le côté gras (maintenant au dessus) parait croustillant et que le côté viande (au dessous, faut suivre!)est bien cuit, re-retourner la viande est lui appliquer herbes, échalottes, sauce et autres. Pour les saucisses, ne surtout pas les piquer avant la cuisson. En effet, le jus de la saucisse va commencer à bouillir sous l'effet de la chaleur et la cuire de l'interieur. Une fois cuite, percer la saucisse en faisant attention aux projections de jus. La saucisse cuite dans son jus garde ainsi tous ses arômes.

15ème année, bac et mariage


A l'occasion de l'anniversaire de leur quinze an, les filles ont droit à une cérémonie aussi importante que leur mariage. Habillées en princesse, elles défilent dans les rues, posent pour les photos et fètent ça entre amis et famille.
Lors de l'obtention du bac, habillés en guenilles, les jeunes diplomés sont couvert d'oeufs, de farine et autres par leur amis et fêtent dans les rues leur nouveau statut de bachelier.

Enfin le mariage. Pour les filles, celles-ci sont habillées en nuisette, mises à l'arrière d'une voiture (dans le coffre ouvert), recouvertes de farine, oeufs et autres et trimbalées dans toute la ville. Les garçons quant à eux, sont nus ou en souvêtement, attachés derière une voiture où ils doivent courir à travers la ville.


A chaque fois, pour tous ces moments clefs de la vie, s'en suit de grandes réjouissances!

Seb

jeudi 8 décembre 2011

Voilà maintenant une petite semaine qu'on se trouve dans la famille à Cordoba.
Le mode de vie dans ce quartier est plutot tranquille, excepté le fait que passé le coucher de soleil un concert de klaxons, aboiements,et autres bruits de moteurs trafiqués prend forme (la vie ici est plutot dynamique la nuit).
Les nombreux coups de klaxon s'expliquent par l'emplacement de la maison de nos hôtes au niveau d'un carrefour de 2 routes. Bien entendu dans ce pays au lieu de frener à l'arrivée d'un croisement (oui parce que il n'y a pas réellement de code de la route) et bien ils klaxonent et c'est le plus gros qui passe (en théorie).

Le train de vie s'adopte assez facillement.Il vous suffit de :
           - ne pas etre actif de 14H à 18H (tout est fermé)
           - acheter votre alimentation tous les midi dans les nombreuses carneceria, panaderia, verduderia et autres "truc"ria
           - aller aux kiosques (disponibles à tout les coins de rue) et demander à la personne derrière la grille des bonbons, cigarettes, cartes de bus...
Enfin, le soir écouter patiemment le doux bruit des pétars ajouté à tout les autres. Il paraitrait qu'on est dans un quartier tranquille!

Il y a bien une chose qui nous plais fortement dans cette maison: le toit plat (assez commun ici), auquel on accède via un petit escalier. Il offre cette sentation que l'on retrouve dans les hauteurs (bien que ce ne soit pas très haut), le vent y étant constament présent, on se sent vivant là haut. "Muy lido" : on a une persepctive de tout le quartier!
Je pense avoir adopté cet endroit




















Excepté la langue,le mode de vie, la chaleur, les cyclos qui portent 4 personnes sans casque,ici c'est pareil,les grands sont grands.

Marchotte