dimanche 15 avril 2012

Iguazu: L’une des 7 merveilles du monde crée par la nature.



On quitte notre ferme via un bus local qui regroupe toute la population du village. Le bus se trouve etre une boite de conserve sur  roues  mais avec plus de vitres. Tout le monde s’entasse la dedans, le temps d’arriver jusqu’au centre de San Pedro  via de nombreuses routes cabossées. A l’interrieur de ce bus mon oeil de photographe ne cesse de fonctioner,mais leurs yeux d’argentins intrigues ne cessent de nous fixer. Je laisserai donc mon appareil photo rangé pour cette fois.

Le trajet  jusqu’á  Puerto Iguazu,lui, se fait dans un bus climatisé, qui nous déposera dans la ville le soir á 20h30. On a pour conseil d’aller passer nos nuit au camping La Modista pour la maudique somme de 20 pesos par personnes et par nuit. On s’engage donc dans une rue de terre rouge  et de pierres. On arrive dans cette jungle qui nous servira de dortoir. La proprio nous accueille et nous montre les regles á respecter.

-          Pas de bourrés

-          Pas de bruit après minuit et pas de 13h á 16h (l’heure de la sieste)

-           Lá bas en bas c’est lá oú on peut fumer de “cigarillos espécials”.

 
On accepte. Nous voicis dans un camp de Roots au milieu de cette foret subtropiale:

-          Des gens qui font des bracelets

-          D’autres  qui boivent du maté avec un chaton sur le jambs

-           Un Paul Naref fabricant et vendeur de pipes a fumer, assez uniques (ells mesurent 50cm,ont des pierres de couleurs tout les 3cm et on tune sote de visage loufoque au bout)

Tous  avec des dreads,tattoos ou les 2. Lá bas en bas y’a les autres qui fument ce qu’ils veulent. O a dessuite l’immage du “Peril Jeune” quand ils sont dans le squat. On fait vite connaissance avec tout ce monde. Ils sont tous d’Argentine. Le lendemai levés 7h sur conseil des Argentins, Pour éviter la foule de touriste dans le parc. Direction les cataratas d’Iguazu classes patrimoine mondial de l’ UNESCO. Les images parlent d’elles memes.




 Elles sont plus nombreuses que les chutes du Niagara ( Elles sont 200) mais brassent moins d’eau ( bien que les tonnes de litres d’eau soient impressionantes).
Il y a de petits habitants dans le parc, á la griffe facile. Ceux ci ressemblent á un raton laveur avec l’agilité d’un singe. Ils se sont tout simplement  accrochés á notre  poche de pique nique,et déchiré celle-ci en 2scde pour nous voler un paquet de chips. Disparues en 1,30min les chips. On aura meme reussit a se faire voler par des animaux.
En dehors des animaux,ici les enfants,ont  le teint tané par le soleil et le vent, les pieds nu, tout sales et chantent pour extirper de l’argent aux tourists…et ca marche.





La ville d’Iguazu en soit est une ville au climat sub tropical,quadrillee par des rues de terre rouge, plutot cabossées,aux nombreux enfant vendants des choses de toutes sortes á qui les croise









De 12h á 17h il n’y a aucune acivité dans la ville. Celle-ci deviant deserte, seuls quelques touristes osent s’avanturer sous le soleil cuisant du Nord Est de l’ Argentine

Igauzu et la Modista nous auront  ammené  dans un autre monde, bien loin de rues hyperactives de Cordoba.

CHACRA RAIZ - San Pedro de Missiones


Wwofing : Concept basé sur le volontaria. Des fermes proposent du travail en échange du logis et couvert. Souvent orientées dans l'agriculture biologique, la bio-construction, l'élevage d'animaux ou le tout mélangé, les fermes sont recensées sur le site internet du Wwofing dont il faut s'acquiter d'un droit d'entrée qui dépend des pays. Basé sur un échange de service, le Wwofing permet avant tout un échange de culture, de rencontres et d'apprendre de nouvelles techniques de travail. 

Après 3 semaines passées a Cordobà, nous voilà de nouveau sur les longues routes argentines direction San Pedro de Missiones (Nord Est argentin) où Ruben, propriétaire de la ferme Chacras Raiz, nous attend  pour 2 semaines de Wwofing. Il propose de l'agriculture bio et la bio-construction d'une serre ou "invernadero". 
Au cours des 18 heures de bus, le paysage change, la végétation reprend ses droits face aux zones désertiques de ce grand pays pour enfin arriver à San Pedro. Ici une nouvelle vue, une autre ambiance s'offre à nos yeux de voyageurs. Une végétation dense, d'un climet sub-tropical, arpente les grandes collines de ce paysage pour en faire un tapis verdoyant. Mais le plus dépaysant est ce qui se trouve sous cette végétation, la terre. Une terre comme on n'en a encore jamais rencontré, rouge, rouge bordeaux, rouge profond, qui contraste avec le vert des arbres et autres. 

C'est donc dans ce paysage vert-rouge qu'on arrive. San Pedro. Un petit village, aux routes en terre, avec un centre ville composé d'une seule rue, et parsemé de-ci de-la de petites maisons en bois, sans portes ni fenetres, où les familles de cultivateurs y vivent parfois à 7 ou 8. Ici, toute la population a un teint plus que tanné par le soleil, et nous, avec nos tête d'étrangers blancs, on se fait remarquer.

  
Ruben propriétaire de la ferme vient nous chercher à la gare. Son pick-up ornage des années 50 est déjà plein : 3 filles à l'avant plus lui. Il nous reste plus qu´à charger les sacs à l'arrière et de nous installer avec eux, cheveux au vent. On croise des champs entier d'herbe à maté (maté: boisson culturelle d'argentine ressemblant à du thé). La route plus ou moins goudronnée pour aller à la ferme se change en route de terre caillouteuse, puis en un chemin. Il a plu et la terre mouillée s'accroche aux roues du pick-up qui n'adhèrent plus. ça chasse de l'arrière, ça monte, ça descent, ça patine. Par 3 fois on croit qu'on va finir sur le bas coté, parmi les arbres. Du chemin en terre on passe à on ne sais quoi, à croire que personne n'y est jamais passé, y'a t-il un passage ici? Mais Ruben gère la conduite et au bout d'un moment on s'arrete au milieu d'une foret, au milieu de rien. Tout le monde descent, c'est que cela doit etre ici. Ruben s'exclaffe : ¨Estaba un poco loca este llegada¨ (elle ètait un peu folle cette arrivée). On charge les sacs sur le dos et on empreinte un sentier abrupte où meme à pied c'est difficile de passer. Après cette descente et un fil électrique, nous voilà dans la ferme de Ruben, au milieu des collines arborées.

La ferme est simple. Une petite maison ou cabane en bois pour Ruben. A 50m de là, une autre cabane en bois à 3 murs remplie de choses et d'autres avec une sorte de préau où se trouve ¨la cuisine¨, une table et deux bancs  pour les volontaires. La douche est une boite de conserve installée sous un arbre d'oú arrive l'eau vivifiante d'une rivière. Les toilettes sèches sont derrières un bosquet, un bidon surmonté d'une cuvette et abrité d'un plastique.
Présentation des volontaires :
-  Matéo : américain de Californie qui parle 4 langues (anglais, français, espagnol et un dialècte africain) et qui est très sensibilisé à l'environnement.
- Marco : argentin de Buenos Aires parcourant l'amérique du sud en moto. Bon-vivant simple, honnête et généreux.
Ensuite les trois filles qui étaient à l'avant dans le pick-up :
- Gigi : copine de RUben qui est ornitologue et travaille dans la réserve naturelle à côté.
- Les deux autres filles (dont on aura jamais compris les prénoms) : vivant à San Pedro. Amies de Gigi qui viennent passer quelques jours de vacances ici. Elles nous feront découvrir le Terere : boissson à base de maté, citron vert, sucre et eau glacée.
Et dire que j'ai failli oublier.... Il y a aussi Souri, le chat de quelques mois qui reste avec les volontaires. Il porte bien son nom puisque tout les matins il nous rapportera une souris de sa chasse nocturne sauf que "Souri" vient du basque et signifirait "blanc" (le chat est gris)!


Après ces présentations repassons à notre histoire. Ruben, espagnol qui s'est installé ici depuis environ 3 ans, nous indique le lieu pour poser la tente. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIHHHHHHHHHHHH.... Que se passe t-il?! Les deux filles qui devaient s'installer dans un grande tente déjà présente viennent de faire conmnaissance avec le dernier pensionnaire du coin qu'on croisera quelques fois : le Lagarto! C'est un gros, mais vraiment gros, lézard (ou dinausore), de 1 metre de long noir et blanc. Normalement on ne risque rien mais il faut tout de même faire attention à sa queue qui aurait une force extraordinaire! D'un naturel lent, il part à une vitesse ahurissante quand on le fait fuire!

Première semaine.
Le travail se fait de 7h à 10h puis de 16h à 19h. Cela permet d'éviter la grosse chaleur qu'il fait ici. Comme on arrive au début du projet de ferme de Ruben, il y a beaucoup à faire. En premier lieu, la construction d'une serre pour l'hiver qui nous prendra tout notre temps. Notre semaine sera donc remplie à faire des trous de 80cm de profond à la pelle et à la main. De placer des poteaux d'environ 100 kg dedans, et de reboucher les trous avec un mélange terre-pierre qu'il faut bien tasser en frappant dessus avec un baton. Des ampoules apparaissent dès les 1er jours mais on est motivé.

A côté du travail, l'ambiance   dans ce coin du bout du monde est très bonne. Profitant d'un temps de repos, on ira mettre nos corps "mutilés" et bronsés sous uine petite cascade rafraichissante d'eau de rivière à 15 minutes de là. Le lieu est occupé par une multitude de papillons aux milles couleurs et tailles. En rentrant c'est une pluie diluvienne qui nous accompagne. Dans ce paysage verdoyant on se croirait pendant la mousson dans je ne sais quel pays.
Cette première semaine nous permet donc de faire connaissance avec le Wwofing. Les filles sont déjà parties et nous, le vendredi, on pars direction les chutes d'Iguazu... (Voir article suivant)





 


Deuxième semaine.
Rentré d'Iguazu et ses 200 cascades nous revoilà dans notre trou perdu où le seul lien avec le monde exterieur est l'ampoule qui nous éclaire le soir! Une fille est arrivée dimanche, Stephania. Enfin, on sais que le travail nous attend et on se remet vite dans le bain. Après avoir fait et rebouché plus d'une vingtaine de trous, on passe à la réalisation du toit. On coupe des poutres que l'on installe sur les poteaux pour constituer l'armature du toit. La tronçonneuse est le seul outil "sophistiqué" et plus ou mois en bon état que l'on aura utilisé jusque là.


Le mercredi c'est l'anniversaire de Staphania. Pour féter cela, on organise un asado/apéro à la maison de Ruben. D'ailleurs celui-ci est parti acheter le nécessaire. Afin de lui faciliter la descente, on décide d'aller avec Matéo à sa rencontre afin de l'aider à porter les courses. Matéo, amoureux de la  nature, décide qu'on fera cette marche nocturne seulement avec l'eclairage (un peu faible) de la lune. Arrivé en haut, on tomde sur un gamin, genre 14ans, agenouillé sur le côté de la moto à Marco. A côté de lui un bidon de 3L vide et sous ses genoux, ses chaussures pour pas se faire mal! Il nous voit et se lève. On lui demande ce qu'il fait, que c'est la moto d'un copain et tout. Avec la voix chevrotante, il essai plus ou moins de s'en sortir et de nous mentir. Ruben arrive avec son 4x4, on voit ses phares au loin. Tant mieux, on dis au gamin qu'il va pouvoir s'expliquer avec le propriétaire des lieux. Le pick-up s'arrête à 20 m de nous. Le gamin va à son encontre. On le voit plus mais on entend vite fait que ça s'explique. Au bout de 15minutes Ruben arrive et nous demande si c'est nous qui avons bougé son vélo... On répond négativement et on lui explique le coup de l'essence. Ruben pète un plomb, essai de ratrapper le gamin mais rien à faire, il est déjà loin. Apparament ils étaient deux, l'un volé l'essence et l'autre le vélo... Mais raté, ou mauvais timming puisque finalement ils auront eu ni l'un ni l'autre.  Même les voleurs connaissent le bout du monde! Enfin, ce soir c'est fiesta donc après quelques insultes criées on redescent les courses et on passe un très bonne soirée avec de la viande a n'en plus pouvoir et où on boit de la Cachasa (rhum brésilien, citron, sucre) Couché vers 5h du matin, on sais que demain matin on travaille pas.

Le lendemain Staephania s'en va et um couple de français la remplace : Amélie et Antoine, tout deux infirmiers à Paris. Le vendredi on pars à la recherche d'une autre rivière où se baigner. Après 30 minutes de marche dans la brousaille on tombe sur un petit point d'eau à l'ombre bienveillante. Tout le monde fait trempette et se repose.

Après deux semaines passées ici c'est le grand départ pour nous. On dis aurevoir à Ruben qui ne sera pas là le soir et pour féter ce dernier jours on se fait un petit barbecue arrosé de vin rouge. Le lendemain levé 7h, pliage de tente et c'est parti pour l'autre bout du pays où on va faire une autre expérience de Wwofing. on dis aurevoir a tout le monde avec une pointe de regret...


Sébastien

lundi 12 mars 2012

Du Chili à Cordobà : le parc de Talampaya

Vendredi 27Janvier, 9h... On récupère enfin mon nouveau passeport. A 22h c'est "Salut" le Chili, on prend le premier bus direction Mendoza en Argentina.

Après 18h de bus on arrive à la Rioja, dernière ville avant Villa Union. Notre but, faire le parc de Talampaya. On prend donc un bus qui part à 19h de la Rioja et où on est censé arriver à 23h. Mais voila, c'est la nuit, on est crevé donc forcement on s'endors. Les chauffeurs zappent les deux touristes qui dorment comme des bébés et ne nous réveillent pas. Du coup, à 2h30 du matin, on se retrouve, la tête dans les nuages, dans une ville qu'on ne connait pas et qui n'est pas répertoriée dans le guide. Aie aie aie. Heureusement les chauffeurs, et le bus, font demi-tour pour accomplir le même trajet en sens inverse. Et maintenant, comme ils nous connaissent, ils nous préviennent  qu'on est arrivé a destination! Nous voila donc dans le terminal de bus du petit village tant attendu ... à 4h30 du matin! Que faire à cette heure là?! Beh... rien. On s'installe dans un coin du terminal désert (démesuré pour la ville) où une télévision passe un concert de musique indienne en fond sonore. C'est là qu'on finira notre nuit. 

A 7h du matin, le soleil levé, on prend nos sacs et on pars à la recherche d'un endroit qui nous servira de point de base (ou juste de quoi finir la nuit dans de meilleures conditions, je rappelle qu'on arrive du Chili quand même!). On trouve finalement un camping, mais à cette heure là, il est fermé. Un couple en tente dans le camping est déjà révéillé et sur le pied de guerre. Ils viennent nous voir au portail et surprise, ils sont francais: Jo et Claire! On discutent et ils nous disent qu'ils doivent partir faire une expédition organisée. ils sautent donc le portail et nous disent de faire de même dans le sens inverse, de poser la tente et d'aller voir le propriétaire une fois qu'il sera arrivé. On décide quand même d'attendre, mais au bout de 30 minutes on abdique! On saute donc le portail qui nous sépare d'un peu de repos! 

L'après midi on pars visiter la ville. Tous les argentins sont planqués on ne sais où. faut dire qu'il fait genre 45 degré a l'ombre! Changement de plan, on retourne au camping piquer une tête dans la piscine. Les deux francais reviennent et en plus un canadien parlant francais installe aussi sa tente : Jean Marc. On fait connaissance et tout ce petit monde part faire quelques courses car ce soir c'est poulet à l'asado et salade pour tout le monde. Au fur et a mesure que les heures avancent, de plus en plus de monde se raccrochent à l'idée du repas commun. Ce qui fait qu'à la fin, on est une tablée de 10 personnes :
- Jo et Claire (francais)
- Jean Marc (canadien) 
- Veronica et Marcelo (argentins de Buenos Aires)
- Un papi de 63 ans qui fait le tour de l'Argentine en vélo (argentin-paraguayien)
- Un couple aux noms inconnus! (argentins)
- Et nous 
Cela tourne donc en asado-apéro, discussion et bonne ambiance. Veronica et Marcelo nous font deux démonstration de danse argentine : la Zamba (Avec "pañelo" ou foulard). Trop bien. Et en plu, voila qu'ils enchainent : l'un à la guitare et elle qui chante parfaitement. Ils mettent leur petit public en émoi! 

A 3h on va au lit. Le lendemain on doit faire avec Marie Charlotte et Jean Marc le parc de Talampaya. On a réservé la même excursion organisée que Jo et Claire qui en sont revenus émerveillés. Et puis le guide parle francais! Mais voila, le seul hic, c'est que s'il pleut, tout est annulé car les parcs seront fermés. Donc pour en revenir a nos moutons égarés, à 3h du matin c'est tout le monde au lit. Et biensur, tout le monde l'aura deviné, il pleut tout le reste de la nuit...! Un peu blasé puisqu'on est venu ici pour faire ce parc mais bon, il pleut 5 fois par an ici et fallait que cela tombe sur nous. On ne vas quand même pas se plaindre face aux forces de mère nature! De toute facon il a tellement plut que tout les parcs des environs sont fermés. On passera donc la journée avec tout le monde et à 15h on prend un bus direction Cordobà ou va se reposer un peu dans la famille à Marie Charlotte. Talampaya raté mais une très bonne soirée de faite et en plus, Marcelo et Véronica qui habitent Buenos Aires nous proposent de les contacter quand on ira à la capitale pour dormir et passer quelques jours chez eux!

PS: Nous n'avons actuellement pas les photos prises car on les a laissé en sécurité à Cordobà.Les photos seront donc publiées plus tard, quand on les récupèrera!)
1 semaine et demi dans la capitale chilienne: Hola Santiago


(Pour le moment les photos n'acompagnent pas cet article du fait que celles ci sont a Cordoba et nous a Cafyate)
Suite a cette nuit agitée,nous parcourons le Chili jusqu'à Santiago afin de se refaire un passeport. La capitale, en ce dimanche de Janvier regorge d'artistes improvisés. Un caniche aux 4 chaussures et à la paire de lunettefait son aparition à coté  de nos pieds. La chaleur étant la cause de cet accoutrement ( nous a dis son maitre).
Un clown fou, un musé d'artistes délurés, un marché artisanal magnifique,font de cette journée un retour pas mal dans cette capitale.( en ce moment même il y a un deluge à l'exterieur de ce cyber et nous allons donc nous mouiller la tronche pendant 30 min).
 Le lendemain la chasse au passeport peut commencer. Il nous faudra 3 jours pour cloturer cette histoire.A savoir que les carabiñeros ne sont au courant que de peut de choses sur leur travail. Si bien qu'ils envoient les gens sur le lieu du vol pour récupérer une déclaration de vol alors que celle ci se trouve à quelques pas du commisariat. Nous avons ainsi parcouru la ville,allant de comisariats a comisariats.
Une fois l'histoire réglée on dispose d'une semaine et demi (le temps que le passeport se fasse) pour connaître la ville par coeur.

Jeza une argentine qui travaille a la guest house devient rapidement une bonne compagnie pour rencontrer des gens bien. Elle nous propose de faire la tournée des bars et finir en boite..On saute sur l'occasion. le Santiagopubcrawl,se revèle être une bonne soirée, mais pas bien différente des soirées françaises. Une autre soirée se trame pour le lendemain soir,a la guest house, avec Hugo le français. Santiago se résume en de nombreuses soirées,une capitale se doit d'être visitée la nuit...non? Les chiliens commencent les soirées le Mercredi soir pour fini le Dimanche soir. Le quartier Bellavista,quartier Up, mais oú l'on peut trouver les traditionelles crêpes françaises,sallées ou sucrées, permet de savourer un verre au milieu de tout les touristes et boutiques artisanales.

Le 21 Janvier direction Molina pour voir le parc des 7 Tazas.
Molina se trouve être un petit village oú tout les habitants se retrouvent l'apres midi sur la place centrale pour zoner à l'ombre des sol pleureurs.
Le bus datant d'on ne sait quand arrive recouvert de terre. deux mecs chopent les sacs et les jettent sur le toit du bus,tout ceci attaché par une petite corde...oké mon sac va disparaitre sous des tonnes de terre.
On met 2h30 pour parcourir 50km afin d'atteindre le parc national. Le bus se balance de droite a gauche,essai de gravir les pavés,évite les véhicules qui descendent. Il s'arrete toutes les 30 min pour laisser 6  personnes se soulager..oui parce que dasn le bus on est 70 pour 40 places. 7 tazas semble etre  le destination du week end des popultions alentours.
Bières, paquets de chips et autres  se passent de mains en mains, et tout le monde sirote sa "lata". La bonne humeur et l'ambiance festival sont au rendez vous.
On arrive enfin en haut au bout de 2h30 de crapahutage. On s 'empresse de monter notre tante et d'aller chercher des "leñas" pour faire notre feu. La nuit étant là, la tache n'est pas facile. Loin de tout, les étoiles sont présentes par milier dans le ciel, jèn oubli de ramasser les leñas...on reviens presque bredouille, quand 2 chiliens,un poste sur l'épaule ert 2 verres dans les mains nous font part de leur buena onda et de leurleñas,ainsi que d'un petit verre.
Ils nous invitent le lendemain a partager un assado avec toute leur communauté.
La nuit est glaciale et le sol dur.
Le lendemain on va voir le Rio en bas du camping...Surprise!!! C'est magnifique, eau limpide en contrebas,et roche abruptes. On se trimbale dans ce décor parfait en évitant de marcher sur de nombreux chiliens qui viennent se regrouper ici. On y retrouve Manual, Rodriguez et Juan..avec des bières Cristal dasn la main histoire d' entretenir la "ponchella" ( le même ventre que Homer Simpson).
Rendez vous a leur tante pour assado convivial avec toute la famille. Le sourire et les blagues sont le mot d'ordre. Moment simple au fin fond d'un camping au chili avec une  dizaine  de chiliens =D. Il est temps pour nous d 'aller voir les 7 tazas. Ils nous offrent du vin et des paquets de clopes pour nous remercier d'ete resté. Bah ouais c'est comme ça ici et j'ADORE.
 On entame note marche vers le parc,la poussière rouge est notre compagnon de route. On finit en stop.
 Les 7 Tazas sont une suite de cascades dans un décord magnifique...
 Fin d'après midi à prendre le soleil dans le creu d'un rocher au milieu de la rivière translucide.
Retour de cet endroit idylique en pick up. On est 4 autostopeurs à l'arrière. Le stop en pick up rien de tel.
Soirée autour de notre petit feu. Le retour a Santiago  est plus calme. le lendemain sera une revisite de Valparaiso.
la soirée se passe sans lumières. santiago a la bougie,ça donne une autre impression. La guest house qui 2 minutes avant grouillait  d'activité s'est éteinte en même temps que la lumière. Seul un armoninca et une guitare résonnent dasn l'hostal.

" Je vais lire le temps d'une bougie" -Seb-1h00

Pour finir ces 10 jours dans la capitale,on file à une soirée avec toute la guest house. Soirée melting pot, Australiens,Chiliens,Français,Allemands. La barrière de la langue disparait. tout le monde dance dans cet endroit qu'on appele le tunel. Tout ça pour finir par chercher un lit a 6h du mat parce qu'un australien ivre a squaté le mien.
Santiago et ses folles nuits!

Marchotte

mercredi 8 février 2012

Jour de chance... mais pas pour nous!

Après le retour parfait et gratuit du parc "Pan de Azucar", nous voilà arrivé à Copiapo, ancienne ville minière sans attraits particuliers. Comme il est 16h et qu'on a pas mangé, nos ventres prennent le dessus sur notre envi d'aller vite et on part à la recherche de nourriture. Ce léger contretemps nous fait rater le bus de 17h45 pour La Serena à 5min près... Tant pis, jusque là tout va bien, on prendra le prochain.. à 23h! Ayant donc du temps devant nous, on décide d'aller flâner en ville histoire de pouvoir dire qu'on l'a faite. On se pose dans un parc où des skateurs nous divertissent quelques temps. La nuit tombante nous ramène au terminal où l'on doit attendre environ 2h. Jusque là tout va bien. On s'installe là où y'a de la place, sur un banc à l’extérieur, devant l'entrée/sortie des bus. Pour faire plus descriptif rentrons dans le détail :
- à l'extrémité du banc y'a moi, devant moi mon gros sac et sous moi, le pied sur la sangle, mon petit sac ;
- à ma droite se trouve Marie Charlotte, son gros sac devant elle aussi et son petit sac entre nous deux ; 
- à ma gauche y'a rien et à 2-3m plus loin la cabane du mec de la sécurité qui gère les entrées/sorties du terminal ; 
- à droite de Marie Charlotte, une personne de type masculine qui attend surement sont bus aussi.
Le décor est planté. Je reprend donc, on attend toujours et encore notre bus. Je sors notre guide de voyage et je prend un stylo dans mon petit sac que je remet sous mes fesses à mes pieds. Jusqu'ici tout va bien. Puis une quatrième personne fait son apparition sur la scène. Le type nous demande, enfin de ce qu'on comprend, un "Mall" (centre commercial, super marché). Marie Charlotte pour être sûre de la question de notre nouveau personnage répète "un mall?" Et le type hoche affirmativement de la tête. Mais la personne de type masculine à notre droite ré-enchérit en demandant "el otro terminal de bus?" (y'en à 2 à Copiapo). Le mec bafouille et fait genre "si si". Bizarre tout de même qu'il passe du coq à l'âne mais bon, comme je vous l'ai dit, on a eu le temps de visiter plus ou moins la ville donc on lui indique gentiment la route. Le type s'en va. Jusque là tout va bien. Deux minutes après cette intervention inopinée je veux ranger mon stylo dans mon sac à mes pieds et BAM, plus de sac...! Faudrait rester poli mais enculé y'a plus mon sac! Je vérifie quand même correctement (on ne sais jamais, une déficience de la vision ou une bonne blague hein!) mais non, y'a plus rien. Un type a eu le culot de voler mon sac sous nos yeux, et fesses en l’occurrence, à 3m du mec de la sécurité. Ce gros °£¤*/#  est surement un professionnel, qui a dû utiliser le type bizarre comme complice. Du coup, c'est le grand bad, on averti les mecs de la sécurité qui s'en trop se presser avertissent la police. Une demi heure après les Carabineros de Copiapo arrivent dans leur fourgonnette aux vitres protégées par des grilles . Ils nous interrogent sur le tas et comme il y avait mon passeport dans le sac on appelle l'ambassade. Celle-ci nous dit d'aller au commissariat pour faire la déposition et d'aller à Santiago où y'a l'ambassade et où deux solutions sont possibles : soit réussir à avoir un nouveau passeport, soit avoir un laissez passer pour rentrer en France. Là tout vas mal. De plus, comme le vol s'est passé vers 22h30 (à un quart d'heure de prendre notre bus), on est obligé de louper notre bus de 23h pour suivre les carabineros. On est donc obligé de changer d'horaire pour le lendemain à 5h45 (pas le choix) et de payer plus cher. Là on a vraiment les boules et on est vraiment dégoûté. Enfin, on a droit à un petit tour en voiture "Policia" pour aller au commissariat. Les mecs pas pressés et sans trop faire d'efforts pour parler mieux ou plus lentement espagnol (heureusement qu'on commence à bien comprendre et baragouiner espagnol!) prennent notre déposition. Ils notent que je suis un argentin de 23 ans (raté on leur a bien dit 22) sans domicile fixe au Chili! Pour vous dire q'on a vraiment les boules, dans mon sac y'avait : mon passeport, le netbook, mon blackberry, mon Ipod, mes ray-ban, le dictionnaire, mon carnet de voyage, ma gourde et un peu de sous... 
Une fois la déposition finie, on demande forcément une copie du rapport pour les assurances et tout. Mais voilà, la loi d'ici veut qu'on ne peut avoir les rapports que sous 48h! Et comme on ne veut absolument pas rester 2 jours ici, on leur demande si cela est possible de le récupérer d'une autre façon. Ils nous répondent que dans un autre commissariat ou même par mail, il est possible d'avoir la copie et qu'on peut donc partir tranquille. En nous remettant une petite carte où sont inscrites les informations pour récupérer la copie du rapport se pose la question suivante : il est 1h du matin et où va t'on dormir? Les carabineros ont que des lits... dans les cellules! Dormir en cellule non merci et comme l'idée de parcourir la ville avec nos gros sacs ne nous aguiche pas du tout, on s'arrange avec les flics pour qu'ils appellent des auberges pour nous. Elles sont toutes complètes sauf une, à 300m du commissariat, mais elle coûte 21000$ (environ 25euros soit deux fois plus chere que d'habitude). Pas le choix, et puis tout vas mal! On refait un petit tour de voiture blindée. Et oui la police nous dépose devant l'auberge (à 300m hein). On termine cette super soirée, la rage au ventre, dans notre super grand lit bien cher pour dormir 4h car je le rappelle, le bus est a 5h45...!

Seb
Nous face a la nature.


Bahia Inglesa se trouve etre une petite ville sur le littoral . Une sorte de Lacaneau miniature.
Afin d'economiser l'argent que nous n'avons pas on va planter la tante dans un camping au bord de l'eau a 2000 pesos chiliens la nuit (moins de 3 euros). Ce qu'on ne savait pas c'est que ceului ci  se trouve a 3/4 d'heure de marche, sur la palge, de Bahia Inglesa. Oui oui  c'est dasn la ville qu'il nous avait dist le monssieur de l'information touristique....dans           l 'autre ville!!
Une fois la tante pose on s'avanture sur cette plage pour aller faire les courses. On a donc le temps de decouvrir qu'ici les meduses(de 10cm de diametre a 50cm) sont le maillon principal de l'ecosysteme marin...et terrestre. Tout les metres on peut voir de une  a8 meduses( je les aies comptees) echouees. Je n'irais donc pas me baigner, d'autant plus qu'elles sont rouges et blanches ces choses.
Un peu plus loins sur la plage c'est le cote olfactif qui en prend un coup. Sur 500metres une odeur d'algues en decomposition (autant dire une odeur d'oeuf pourri) reigne. Ce qui parait normal du fait qu'il y a des tonnes d'algues rouges en decomposition. Au bout de ce parcours sensitif se trouve Bahia Inglesa. Jolie petite ville qui profite de nombreuses plages de sable blanc et restos en bord de mer. Le retour dasn la nuit nous a paru interminable.
A savoir que le soleil en Amerique Latine tape fort. La face arriere de ma personne en a subit le sort. Ce temp de repos en plein soleil ( 1h seulement) s'est fait sentir durant 3jours,il se trouve que aujourd'hui ma peua ressemble a celle d'un crocodile.
En plus des meduses on peut se heurter a de nombreux crabes a la pince facile. L'ocean pacifique c'est beau mais attention aux orteils.

On apprend rapidement a dompter les feux de camp pour faire chauffer note eau (du riz)...sauf ce soir la peut etre. Le voisin est utile dans ce cas la, et en plus il nous offre du poulet.

Apres deux jours dasn ce bled,direction Pan de Azucar. Parc national un peu plus au Nord.
Arrivee dans une ville extra moche a la recherche du petit bus a 2000 pesos(3euros) mais pas de bus,ceci entrainant le taxis a 12000 pesos plus 4000 pour l'entree du parc plus 3000 de camping. Un peu les boules pour un parc qui coute pas cher. Pour voir les pingouins sur l'ile en face il faut payer 5000pesos,on decide de rester sur le continent...reelement on a pas eu trop le choix puisque ce jour la l'ocean etant trop agite(vagues immenses),les excurtions n'avaient pas lieu...sauf pour 25000 pesos. Fuck les pingouins.

On retrouve des francais et on apprend  qu'on s'est fait entube sur les prix. L'entree c'est gratuit avant 9h et apres 18h et le taxis inutile puisque le stop en pick up est le moyen le plus developpe. SUPER.

On  tombe ur un pecheur qui vide ses poissons, tout juste peche,sur la plage. 'est un vrai spectacle. Une vaingtaine de pelicans s'entassent deavnt sa barque coloree,afin d'atraper le maximum d'abats de poisson que jette le pecheur dans la foulle de galinaces. Ceci entrainant un concert de claquement de bec et de batement d'ailes...de grands becs et de grandes ailes.



La longue plage occupera notre apres midi.
Note table,quelques bieres et les francais occuperons notre soiree. Echange d'experience et d'annecdotes. C'est a ce moment la qu'on  decide de rentrer en stop le lendemain. Leves 9h,sur le bord de la route a 13h. On a le temps de prendre des coups de soleil et de voir des DAUPHINS!!!!
C'est un pick up bleue turquoise qui nous ramene jusqu'a la ville moche a l'arriere,le vent dasn les orteils...Puis jusqu'a copiapo,la clim dasn les orteil du fait qu'il est interdis de transporter des gens a l'arriere d'un pick up...nous a dis le policier.

Depuis on a elu le stop notre moyen de transport favoris pour les petits trajets.
Copiapo est une autre histoire.

Marchotte