vendredi 27 janvier 2012

De Santiago à Valpo
Après validation de toute la communauté, on migre le 24 décembre vers le Chili pour passer Noël a Santiago.
On passe la frontière sans encombres (bien que mon sac paraissait détenir quelque chose de suspect).
Nous voicit temponés du passeport. CHILE.

Valpo
Une fois dans la ville la course au pesos chilien peut commencer (en présence d un français rencontré dans le bus. Il vit de jonglages aux feux rouges). Le 24 Decembre Santiago se trouve dépourvu  de pesos... du moins c est se qu on croyait. Enfet il s agissait d une mauvaise manip de notre part aux guichets.( je tiens a préciser que l écriture sans apostrophe est "volontaire" du fait que je ne trouve pas cette foutue ponctuation sur le clavier qwerty. Ceci étant dû au vol de note ordinateur....autre histoire. En attendans, écrivons sans apostrophe, et avec des fautes, surement). On se dégote une auberge superbe,aux habitants pas exeptionels. La princessa insolante sera notre QG pour quelques jours.
Noel se passe à 4 entre copains et en connection avec la France. Les familles éméchés font plaisir à voir et entendre.

Histoire d avoir une bonne vue sur l immense ville qu est Santiago,on monte en haut du cerro San Critóbal via un funiculaire. Moyen de transport datant  d on ne sait quand, qui tien presque a la verticale grace a deux cables rouillés,et nous emmènes en quelques minutes en haut du cerro, dans cette petite cabane en bois.
Vue sur tout Santiago avec en second pland la cordillère des Andes.
Le bar de La Pioreja,nous servira un Terremoso. A savoir ce bar est une taverne qui sert de QG aux étudiant Chiliens après une journée de cours. La boisson far étant le Terremoso, mélange de vin blanc avec 2 boules de glacea l ananas et une liqueur (indefinie a ce jour) pour finir le tout. On se sentirai presque local dans cette ambiance authentique où jonche sur le sol des copeaux de bois,oú une odeur d alcool sucré et âpre reigne et oú les gens chantent a tu-tete.

Anecdote: les lits de Santiago on tendance à s écrouler ( a savoir un lit d une guest house).
 Étant 2 sur le lit superieur du lit superposé,nos deux paires de fesses ( trop grosse pour le lit apparament) se sont retrouvées sur le lit inferieur en l espace de 1/2 seconde. Chute rapide et efficace. Tout ca pour finir en éclats de rires. ( Dû a un  soucis technique il n y a pas de photos de Santiago)

On s empresse de quitter Santiago afin d arriver a Valparaiso le 28 Decembre pour y faire le 1er de l an  avec tout les chiliens. Valparaiso se trouve etre  la ville la plus belle  d amerique latine que j ai pu voir jusqu ici.
Elle s organise en maisons de tôles et de bois,de toutes les couleurs. Les funiculaires permettent aux feignant d acceder facilement aux cerros bpour avoir les meilleures vues surla ville. Sinon les rues pavées et sinueuses  ainsi que les escaliers aux nombreuses marches feront les mollets des plus intrepides.
La famille de Millenium House nous accueille avcec le sourire pendant 1 semaine où Mona le chiot nous offrira moultes lechouilles  enchanteresques. À savoir elle se situe en haut d un escalier raide d une 50aine de marches.
















Valparaiso semble etre une ville d artistes. Graffiti et nombreux shops artisanaux donnent un certain cachet a cette ville. On arpente le rues abruptes entre les maisons colorées pendant toute cette semaine. Chaque coin de rue, chaque tournant offre quelque chose de nouveau. À Valparaiso tu passera tes journées à flaner et trainer dans les rues ombragées ou en plein cagnard. Les yeux grand tu ouvrira et les mollets tu te fera.
On découvre rapidement la petite place (parmis tant d autres) à quelques rues de notre hostal qui se trouve toujours très animée. Concerts, marchés, et autres concerts de rues  donnent le tempo pendant 3,4 jours. Chaque jour toute sorte de placette, ou coins de rue plus grand que 5m2 est occupée par un spectacle.

C est surement Pablo Nerruda qui en parle le mieux:
" Valparaiso, comme tu es inconséquente... tu n as pas peigné tes cheuveux, tu   n as jamais le temps de t habiller, tu t es toujours laissée surprendre par la vie "

On essai donc de dompter la ville en commençant par faire quelques cerros. Ils ne manquent pas et lesmvues sont imprenables, les appareils photos ne sont pas resté longtemps dans leur houses.
La ville a l air de favoriser les liens sociaux. On y rencontre de supers chiliens qui nous apprenent a faire la fête dans les rues de Valpo. Pisco coca (Piscola), melon contenant du vin blanc... L espagnol  chileno s adopte facilement une fois minuit passé.





On est une dizaine,sourire jusqu aux oreilles,la veille du premier de l an.

- À Valparaiso on aura appris á jouer aux échecs
-À Valparaiso on aura rencontré un mapuche et bu un verre avec lui dans sa boutique de productions artisanales
-À valparaiso on aura monté et descendu beaucoup de marches
-À Valpo on aura  fait le premier de l an sous le plus gros feu d artifice au monde
-À Valpo on aura fait plein de photos
-À Valpo on aura compris ce que c est de vivre simplement



Estoy enamorada de este ciudad!
Marchotte

vendredi 6 janvier 2012

MENDOZA et trois jours de roadtrip

Dimanche 18 décembre --> Arrivée à Mendoza, ville réputée pour son vin et ses vignobles au pied des Andes (Vous savez la grosse chaine de montagnes appelée Cordillière!)

 On trouve une auberge au décor parfait, un peu chère mais comme on s'y sent bien, on s'installe! On décide de passer l'après midi au grand ,voir gigantesque, parc de San Martin (figure de renommé ici). On fait deux trois foulées,et herbe oblige, on achète un ballon couleur de la Boca : équipe gagnante de la "Ligue 1" ici (on a vu le match à la télé). Quelques jongles, quelques passes et voilà que 4 argentins de Mendoza nous proposent un match 3 contre 3.
Etant que "jouer au football avec des argentins" fait partie de notre liste, on enlève les claquettes et avec Jéremy on s'en va représenter le foot français sur le petit terrain improvisé. Pas de panique, on s'en est pas trop mal tiré. Une superbe tête, quelques buts, des dépassements et de plus avec Jérémy on joue l'un contre l'autre. Nos argentins s'avèrent être des Mapuche ("tribu" originaire des Andes qui sont plus ou moins devenus des cultivateurs en gros) et le match se déroule comme à la maison, bonne ambiance et fraternité sont de la partie! Problème : le second souffle  est difficile à trouver et la chaleur nous accable (genre il fait quand même 40°C, c'est l'été!). Enfin on se dépense, on s'amuse et on joue au foot argentin. Fin de partie en transe et le souffle court, on s'installe avec nos nouveaux amis et on discute posé dans l'herbe. Une bonne après midi.

Les jours suivants servent à visiter Mendoza avec dégustation des vins (ville viticole oblige). Puis, le bus ne faisant que passer, on décide de louer une voiture afin d'aller visiter par nous même les Andes et son sommet le plus haut : l'Aconcagua qui est le point culminant de la cordillère avec ses 6962m d'altitude et qui concurrence  certains sommets de l'Himalaya. Donc le mercredi 21, c'est parti pour trois jours de road trip en location de voiture : belle berline 5 portes toute blanche toute belle.

Première journée : Pour commencer ce périple, on décide de passer par une route peu fréquentée qui enfet n'en est pas une mais plutôt un chemin rocailleux  qui permet de passer la première barrière de montagnes avec de très beaux panoramas. En résumé ça monte, monte et monte et la voiture souffre, souffre et souffre! 
On croise effectivement de superbes paysages avec les neiges éternelles au loin et des guanacos (des sortes de lama mais en plus jolis et surtout sauvages là). On récupère une route goudronnée et on continue notre route qui file en direction de l'Aconcagua.

On décide alors d'aller voir le Christo Redemptor qui se trouve exactement à la frontière entre l'Argentine et le Chili. De se fait, on passe devant l'Aconcagua et un ou deux villages mais on décide qu'on s'y arrêtera au retour. Le Christo Redemptor est une statue de 7m du Christ mais pour y acceder c'est carrément un chemin qui fait peur et qui grimpe sur 8km! N'écoutant que notre courage, on lance notre superbe voiture, qui n'en est presque plus une, sur la montée. La voiture souffre (encore), les cailloux lui tapent dessus et nous, roulant à 20 Km/h on hésite à plusieurs reprises à faire demi tour. Mais non, on y va, lentement mais surement.


En comptant la petite pause pour mettre les pieds dans un reste de neige, il nous a fallu environ 3/4 d'heure pour arriver en haut. Là, un camion, un tractopelle, un pick-up et environ 8 personnes barrent la route. Ils nous disent de nous garer là et nous baragouinent des phrases imcompréhensibles. Enfin, on devrait être pas loin, on fini à pied. Au bout de 100m c'est la bonne surprise, une coulée de neige de 3m de haut barre la route sur une vingtaine de mètres! Impossible à trouverser... On a même pas vu un soupçon de la statue! Le prenant bien on fait demi tour en pensant aux 8km retour qui nous attendent!

On repasse devant l'Aconcagua et on s'arrête à Punte del Inca pour trouver un coin où dormir. On se fait inviter par un papi qui nous fait visiter une auberge de jeunesse qui s'avère être plus un refuge qu'autre chose. On est à 4000m d'altitude aussi! Angelo est enfet un guide et chercheur de cette immense montagne, qui nous dorlotte et nous conseille. Ici, c'est rempli de sportifs avec tout leur équipement qui vont ou reviennent de l'ascension de l'Aconcagua. On s'installe et on décide avec Jérémy d'aller à la recherche de viande afin de faire un petit asado pour compléter la salade de riz. Et c'est là où l'on vécut une histoire de corazon (coeur) à la Sheitan! (Comme le film oui oui).
On prend donc notre super voiture de location et on fait le tour du village. Impossible de trouver un morceau de viande! Deux jeunes de 25ans sont assis devant un hôtel/restaurant, une fille et un mec à l'aspect un peu bizarre ou peut être seulement à l'aspect de montagnards. Avec notre super accent espagnol (qu'on travaille hein) on leur demande où il est possible d'acheter de la viande. Sans prévenir, la fille se lève, nous dis d'attendre et file en direction de l'hôtel. On attend sagement dans notre voiture avec le mec à côté qui ne prononce pas un mot. La fille ressort au bout de 5 minutes et nous dis de la suivre derrière l'hôtel. On la suit pour arriver devant la porte de service du restaurant. On descend de la voiture et un troisième mec fait son apparition. C'est surement le cuistot du resto qui arrive par la porte avec un sac poubelle dans les bras. On va le voir :
     "- Holà   (Bonjour)
      - Holà   (Bonjour)
      - Buscamos carne para hacer un asado. Es posible de comprar carne aqui?    (Nous cherchons de la viande pour faire un barbecue. Est-ce qu'on peut en acheter ici?)
      - Si si, miras   (Oui oui, regardes)
Il nous tend sa poche poubelle. On regarde à l'interieur, la viande est congelée mais ressemble à de la viande rouge. On a faim, la nuit tombe et on a pas envi de galérer.
      - Que typo de carne es?    (Qu'est-ce que c'est comme viande?)
      - Carne de res     (viande de boeuf) 
      - Y cuanto gramo hay?  (Et combien de grammes il y a?)
      - Un kilo!    (Un kilo)
      - Cuanto cuesta?    (Combien ça coûte?)
      - huumm... 80 pesos   
     - Es un poco caro para nosotros! Es possible de comprar la mitad? 500 gramos por exemple?     (C'est un peu cher pour nous! On peut en acheter que la moitié? 500 grammes par exemple?)
      - Cuanto dineros tienes?    (Combien d'argent t'as?)
      - Heu... 50 pesos!  
      - Vale! Da Me los."    (Ok! Donne me les)
On lui file 5O pesos et il nous donne le kilo de viande. On trouve cela un peu louche car l'ambiance fait qu'on à l'impression d'acheter de la drogue à des gens plus que bizarres qui ont l'air de se payer nos têtes! Enfin, on remonte dans notre voiture et on deballe entièrement la viande. Une étiquette est collée dessus : "Corazon de res, 1kg"... Super on viens d'acheter un kilo de coeur de boeuf , qui doit provenir du fin fond du congélateur du resto, qu'on ne touchera surement pas surtout pour le manger! Effectivement on s'est fait entuber! Mais non, on décide de pas en rester là... On retourne à la porte de service et on appelle le chico. Pas de réponse! On appelle, appelle et appelle... rien. On décide de faire le tour de l'hôtel. On rentre à l'interieur, trouve la salle du resto et la porte donnant aux cuisines. On frappe, on appelle, toujours rien. On persiste et on voitque les types sont juste derrière! Les salauds ils font genre y'a personne! Jérémy décide de carrément ouvrir la porte donnant sur les cuisines :
      - "Heu... No hemos visto que es corazon y no queremos corazon!   (On n'a pas vu que c'était de du coeur et on n'aime pas le coeur!)
      - ... "
Pas de réponse, le mec dis un truc à l'oreille de la fille qui s'approche vers nous d'un air menaçant, nous rend nos 50 pesos et reprend la viande!
      - Gracias!
Et on se barre de cette ambiance glauque à la Sheitan pour retrouver les filles et se marrer de cette histoire! Finalement, on achetera des hamburgers pour accompagner notre salade...


Deuxième journée : On commence par aller au parc national de l'Aconcagua où on se fait une ballade de quelques heures sur cette immense montagne. On entend au loin le bruit d'une avalanche et quelques secondes après on voit un énorme nuage de poussière s'élever dans les airs... on espère que la voiture laissée sur le parking n'a rien! Enfin, on croise de multiples oiseaux, un gauchos  (éleveur de bétail à cheval avec chapeau, couteau et tout l'attirail) et ses chevaux, pleins de sportifs partant à l'assaut de la montagne et on prend un grand bol d'air. On récupère la voiture et on redescent.

























Au milieu d'un champ, on aperçoit un bus abandonné comme dans le film Into the Wild. Etant un groupe de 4 personnes dont 2 passionnés de photos, on s'arrête et on fait session photo dans ce cadre parfait!





Ensuite on redescent plus dans la vallée et on se dirige vers une autre vallée : La vallée de Barreal. Pour arriver à la ville du même nom on passe par une route en cours de construction... encore des cailloux! Cette fois notre belle voiture blanche ne ressemble plus à rien, elle est plus que sale! On arrive à Barreal où on se fait contrôler par la policia. Le premier policier à l'air de vouloir nous trouver quelque choses qui ne vas pas! Mais raté on est en règle, on a même mangé tous nos fruits! (Ici, il est souvent interdit de faire passer des fruits d'une région à l'autre!). Un second policier arrive et dis à l'autre qu'il n'y à rien à redire, le premier n'a pas l'air convaincu mais finira par nous laisser passer! On trouve un Hostel pas mal, habité par le propriétaire et un suisse plus ou moins de passage! On leur dis qu'on aimerai se faire un asado et voila qu'on pars faire les courses pour tout le monde! Ce soir c'est festin tous ensemble. La soirée est parfaite : on mange de la viande succulente et super bien cuite, on bois l'apéro et on discute (toujours en espagnol biensur) de tout et de rien avec nos hôtes. On apprend même que le proprio organise des escursions de 2 jours pour 500 pesos (100euros) : premier jour pour monter la montagne à pied dans la neige, la nuit ça dors sur place, et le lendemain c'est descente en snowboard dans la neige vierge! Autant dire que c'est puff assuré là où personne ne passe! ---> A voir pour le mois de Mai!!

Troisième journée : Tout d'abord c'est deux heures de ballades sur des "collines" de cailloux sous un soleil de plomb. C'est accompagné d'un chien croisé sur le chemin, qu'on trouve des ossements (de quoi on ne sais pas) et qu'on essai de refaire l'histoire de ce lieu! En fond de décor : la grande cordillière des Andes!
On repars direction Mendoza. On fait une pause sur une étendue d'argile craquelé qui sort d'on ne sais où! Impossible d'expliquer pourquoi c'est là mais ça a son charme et son énigme!














Arrivé à Mendoza, on rend la voiture! Enfin, disons le monticule de sable et crasse qui cache la voiture! On sais pas trop si on l'a rayée vu qu'on n'y vois pas grand chose mais par contre on a fais deux éclats sur un enjoliveur!lLe mec de l'agence de location le vois pas, il dis rien sur l'état de la voiture, on paye et on s'en va! Parfait.
On décide de passer la nuit à Mendoza et de partir le lendemin, c'est à dire le 24 décembre, pour Santiago de Chile! Oui oui, on veut traverser la frontière le 24 pour faire le réveillon et Noël dans la capitale du Chili... C'est pas tout les jours qu'on peut faire ça!!

Seb