mercredi 8 février 2012

Jour de chance... mais pas pour nous!

Après le retour parfait et gratuit du parc "Pan de Azucar", nous voilà arrivé à Copiapo, ancienne ville minière sans attraits particuliers. Comme il est 16h et qu'on a pas mangé, nos ventres prennent le dessus sur notre envi d'aller vite et on part à la recherche de nourriture. Ce léger contretemps nous fait rater le bus de 17h45 pour La Serena à 5min près... Tant pis, jusque là tout va bien, on prendra le prochain.. à 23h! Ayant donc du temps devant nous, on décide d'aller flâner en ville histoire de pouvoir dire qu'on l'a faite. On se pose dans un parc où des skateurs nous divertissent quelques temps. La nuit tombante nous ramène au terminal où l'on doit attendre environ 2h. Jusque là tout va bien. On s'installe là où y'a de la place, sur un banc à l’extérieur, devant l'entrée/sortie des bus. Pour faire plus descriptif rentrons dans le détail :
- à l'extrémité du banc y'a moi, devant moi mon gros sac et sous moi, le pied sur la sangle, mon petit sac ;
- à ma droite se trouve Marie Charlotte, son gros sac devant elle aussi et son petit sac entre nous deux ; 
- à ma gauche y'a rien et à 2-3m plus loin la cabane du mec de la sécurité qui gère les entrées/sorties du terminal ; 
- à droite de Marie Charlotte, une personne de type masculine qui attend surement sont bus aussi.
Le décor est planté. Je reprend donc, on attend toujours et encore notre bus. Je sors notre guide de voyage et je prend un stylo dans mon petit sac que je remet sous mes fesses à mes pieds. Jusqu'ici tout va bien. Puis une quatrième personne fait son apparition sur la scène. Le type nous demande, enfin de ce qu'on comprend, un "Mall" (centre commercial, super marché). Marie Charlotte pour être sûre de la question de notre nouveau personnage répète "un mall?" Et le type hoche affirmativement de la tête. Mais la personne de type masculine à notre droite ré-enchérit en demandant "el otro terminal de bus?" (y'en à 2 à Copiapo). Le mec bafouille et fait genre "si si". Bizarre tout de même qu'il passe du coq à l'âne mais bon, comme je vous l'ai dit, on a eu le temps de visiter plus ou moins la ville donc on lui indique gentiment la route. Le type s'en va. Jusque là tout va bien. Deux minutes après cette intervention inopinée je veux ranger mon stylo dans mon sac à mes pieds et BAM, plus de sac...! Faudrait rester poli mais enculé y'a plus mon sac! Je vérifie quand même correctement (on ne sais jamais, une déficience de la vision ou une bonne blague hein!) mais non, y'a plus rien. Un type a eu le culot de voler mon sac sous nos yeux, et fesses en l’occurrence, à 3m du mec de la sécurité. Ce gros °£¤*/#  est surement un professionnel, qui a dû utiliser le type bizarre comme complice. Du coup, c'est le grand bad, on averti les mecs de la sécurité qui s'en trop se presser avertissent la police. Une demi heure après les Carabineros de Copiapo arrivent dans leur fourgonnette aux vitres protégées par des grilles . Ils nous interrogent sur le tas et comme il y avait mon passeport dans le sac on appelle l'ambassade. Celle-ci nous dit d'aller au commissariat pour faire la déposition et d'aller à Santiago où y'a l'ambassade et où deux solutions sont possibles : soit réussir à avoir un nouveau passeport, soit avoir un laissez passer pour rentrer en France. Là tout vas mal. De plus, comme le vol s'est passé vers 22h30 (à un quart d'heure de prendre notre bus), on est obligé de louper notre bus de 23h pour suivre les carabineros. On est donc obligé de changer d'horaire pour le lendemain à 5h45 (pas le choix) et de payer plus cher. Là on a vraiment les boules et on est vraiment dégoûté. Enfin, on a droit à un petit tour en voiture "Policia" pour aller au commissariat. Les mecs pas pressés et sans trop faire d'efforts pour parler mieux ou plus lentement espagnol (heureusement qu'on commence à bien comprendre et baragouiner espagnol!) prennent notre déposition. Ils notent que je suis un argentin de 23 ans (raté on leur a bien dit 22) sans domicile fixe au Chili! Pour vous dire q'on a vraiment les boules, dans mon sac y'avait : mon passeport, le netbook, mon blackberry, mon Ipod, mes ray-ban, le dictionnaire, mon carnet de voyage, ma gourde et un peu de sous... 
Une fois la déposition finie, on demande forcément une copie du rapport pour les assurances et tout. Mais voilà, la loi d'ici veut qu'on ne peut avoir les rapports que sous 48h! Et comme on ne veut absolument pas rester 2 jours ici, on leur demande si cela est possible de le récupérer d'une autre façon. Ils nous répondent que dans un autre commissariat ou même par mail, il est possible d'avoir la copie et qu'on peut donc partir tranquille. En nous remettant une petite carte où sont inscrites les informations pour récupérer la copie du rapport se pose la question suivante : il est 1h du matin et où va t'on dormir? Les carabineros ont que des lits... dans les cellules! Dormir en cellule non merci et comme l'idée de parcourir la ville avec nos gros sacs ne nous aguiche pas du tout, on s'arrange avec les flics pour qu'ils appellent des auberges pour nous. Elles sont toutes complètes sauf une, à 300m du commissariat, mais elle coûte 21000$ (environ 25euros soit deux fois plus chere que d'habitude). Pas le choix, et puis tout vas mal! On refait un petit tour de voiture blindée. Et oui la police nous dépose devant l'auberge (à 300m hein). On termine cette super soirée, la rage au ventre, dans notre super grand lit bien cher pour dormir 4h car je le rappelle, le bus est a 5h45...!

Seb
Nous face a la nature.


Bahia Inglesa se trouve etre une petite ville sur le littoral . Une sorte de Lacaneau miniature.
Afin d'economiser l'argent que nous n'avons pas on va planter la tante dans un camping au bord de l'eau a 2000 pesos chiliens la nuit (moins de 3 euros). Ce qu'on ne savait pas c'est que ceului ci  se trouve a 3/4 d'heure de marche, sur la palge, de Bahia Inglesa. Oui oui  c'est dasn la ville qu'il nous avait dist le monssieur de l'information touristique....dans           l 'autre ville!!
Une fois la tante pose on s'avanture sur cette plage pour aller faire les courses. On a donc le temps de decouvrir qu'ici les meduses(de 10cm de diametre a 50cm) sont le maillon principal de l'ecosysteme marin...et terrestre. Tout les metres on peut voir de une  a8 meduses( je les aies comptees) echouees. Je n'irais donc pas me baigner, d'autant plus qu'elles sont rouges et blanches ces choses.
Un peu plus loins sur la plage c'est le cote olfactif qui en prend un coup. Sur 500metres une odeur d'algues en decomposition (autant dire une odeur d'oeuf pourri) reigne. Ce qui parait normal du fait qu'il y a des tonnes d'algues rouges en decomposition. Au bout de ce parcours sensitif se trouve Bahia Inglesa. Jolie petite ville qui profite de nombreuses plages de sable blanc et restos en bord de mer. Le retour dasn la nuit nous a paru interminable.
A savoir que le soleil en Amerique Latine tape fort. La face arriere de ma personne en a subit le sort. Ce temp de repos en plein soleil ( 1h seulement) s'est fait sentir durant 3jours,il se trouve que aujourd'hui ma peua ressemble a celle d'un crocodile.
En plus des meduses on peut se heurter a de nombreux crabes a la pince facile. L'ocean pacifique c'est beau mais attention aux orteils.

On apprend rapidement a dompter les feux de camp pour faire chauffer note eau (du riz)...sauf ce soir la peut etre. Le voisin est utile dans ce cas la, et en plus il nous offre du poulet.

Apres deux jours dasn ce bled,direction Pan de Azucar. Parc national un peu plus au Nord.
Arrivee dans une ville extra moche a la recherche du petit bus a 2000 pesos(3euros) mais pas de bus,ceci entrainant le taxis a 12000 pesos plus 4000 pour l'entree du parc plus 3000 de camping. Un peu les boules pour un parc qui coute pas cher. Pour voir les pingouins sur l'ile en face il faut payer 5000pesos,on decide de rester sur le continent...reelement on a pas eu trop le choix puisque ce jour la l'ocean etant trop agite(vagues immenses),les excurtions n'avaient pas lieu...sauf pour 25000 pesos. Fuck les pingouins.

On retrouve des francais et on apprend  qu'on s'est fait entube sur les prix. L'entree c'est gratuit avant 9h et apres 18h et le taxis inutile puisque le stop en pick up est le moyen le plus developpe. SUPER.

On  tombe ur un pecheur qui vide ses poissons, tout juste peche,sur la plage. 'est un vrai spectacle. Une vaingtaine de pelicans s'entassent deavnt sa barque coloree,afin d'atraper le maximum d'abats de poisson que jette le pecheur dans la foulle de galinaces. Ceci entrainant un concert de claquement de bec et de batement d'ailes...de grands becs et de grandes ailes.



La longue plage occupera notre apres midi.
Note table,quelques bieres et les francais occuperons notre soiree. Echange d'experience et d'annecdotes. C'est a ce moment la qu'on  decide de rentrer en stop le lendemain. Leves 9h,sur le bord de la route a 13h. On a le temps de prendre des coups de soleil et de voir des DAUPHINS!!!!
C'est un pick up bleue turquoise qui nous ramene jusqu'a la ville moche a l'arriere,le vent dasn les orteils...Puis jusqu'a copiapo,la clim dasn les orteil du fait qu'il est interdis de transporter des gens a l'arriere d'un pick up...nous a dis le policier.

Depuis on a elu le stop notre moyen de transport favoris pour les petits trajets.
Copiapo est une autre histoire.

Marchotte

mardi 7 février 2012

5 petites villes jalonnant notre parcours vers le Nord : Horcón, Quintay, La Serena, Vicuña et Pisco

 A proximité de Valpo, où on y sera resté jusqu'au 5 Janvier tout de même, on aura l'occasion de visiter Horcón et Quintay.

C'est à 2 qu'on pars visiter la petite ville côtière d'Horcón à une cinquantaine de kilomètres au nord de Valpo (50km = 2H de bus!). On arrive dans une ambiance de pêche où flotte de petites barques non loin. On passera la journée à se ballader, du petit port aux rues plus reculées dans les terres. On rencontrera aussi 2 phénomèmes de la nature chilienne : 2 types, plus ou moins ivre il faut le reconnaître, qui nous interpellent. L'un porte un sceau en plastique et l'autre une flûte : on a alors droit à un "concert" live! Enfin, aprés ce qu'on pourrait appeler de la musique, on discutent et ils arrivent à nous transmettre la "Buena Unda" dont ils nous parlent tant.






















Le lendemain on décide d'aller à Quintay, à 30 km au sud de Valpo. Nous voilà partis à 4 à la recherche d'un "collectivo": taxi qui a une destination fixe. Comme un bus mais en vraiment, vraiment plus petit puisqu'il à la taille d'une voiture et pour le même prix.Donc on trouve le collectivos mais probléme! Une personne inconnue a déjà réservé sa place et nous on est 4. Donc, en comptant le chauffeur cela nous fait 1+1+4 = 6 et donc pas assez de place dans le taxi! Au lieu de tirer à la courte paille celui de nous qui devra rester sur le trottoir, on négocie avec le chauffeur et on se retrouve à 4 sur la banquette arrière pour 30 minutes de route. Heureusement, non sans peine, on arrivera à négocier le prix du transport (touristes mais quand même)! On arrive donc dans cette petite bourgade côtière avec là aussi pleins de petits bateaux de pêche. On se ballade un peu et on arrive sur une petite plage. Un chien nous accompagne et comme il a l'air joueur avec ses yeux malicieux, Jérémy commence par lui lancer des algues qu'il rapporte comme tout bon toutou qui se respecte.

Sarah s'y met aussi, mais voilà, le chien et joueur mais pas patient et Sarah qui tarde à lui jeter son algue se fait légèrement mordre au tibia. (Je pense à ma maman qui aurait dit "on ne joue pas avec les animaux qu'on connait pas"!) Enfin, Jérémy prend le contrôle de la situation et part à la recherche d'antiseptique et Sarah se retrouve avec un joli pansement offert par les pêcheurs du coin. Mais voilà, une autre question se pose : rage ou pas rage?! Hum hum... On est en amérique latine et il ne fait pas bon rire avec ce genre de maladie! 2 solutions possibles s'offrent alors à nous : la première qui consiste à attraper le chien, l'attacher quelque part et attendre une semaine voir s'il meurt ou non de la rage (un peu long comme solution vous en conviendrez) et la deuxième qui est l'hôpital! Donc aprés être resté 3/4 d'heure sur la plage histoire de mettre les pieds dans le Pacifique, manger quelques produits de la mer au restaurant, on rentre à Valpo. Pas de panique, cette histoire pouvant être lue par des enfants, elle termine bien! Effectivement... il n'y a pas de rage au Chili! (Ah c'est touristes alors!) 





















Le lendemain, Jeudi 5 Janvier, c'est pour Marie Charlotte et moi le grand voyage en couple qui commence. En effet, aprés passé environ 2 semaines  avec Jérémy et Sarah, c'est l'heure de nous quitter car nos routes divergent. Eux partent au sud et nous plus au nord. C'est avec des promesses de se retrouver au moins en Bolivie qu'on prend le bus direction La Serena en laissant dérrière nous nos amis de chez nous! On pars à 23h et on arrive à 6h le lendemain. On trouve une sympathique auberge familiale : "El Hibiscus" où toute une famille acceuillent les baroudeurs du pays. C'est la tête dans le #~*ñ# qu'on attend 11h qu'une chambre se libère afin de finir la nuit qu'y ne fut pas des plus parfaite dans le bus. On finira la journée à la plage de la ville sous un grand soleil et avec en fond, une course de vélo. 

Le lendemain on décide d'aller direction Pisco avec une halte à Vicuña. Arrêt plus ou moins utile où on visite un musée aux insectes qui nous fait réaliser qu'il faudrait peut être acheter une bombe anti-moustique ou limite un fusil vu la taille des trucs qu'on peut croiser sur ce continent! Ensuite on file faire de la grimpette pour atteindre le cerro de la ville permettant de voir toute la vallée de l'Elqui. On y restera une heure, sous la chaleur, avec de la batchata (musique) en fond sonore.

 En fin d'aprème on prend le bus direction Pisco... Pisco ... Pisco! Ah oui, la ville porte le même nom que l'alcool national! Le pisco est un alcool de raisin distillé à 35-40° qui est à l'origine d'un "conflit" avec le Péru. Mais qui l'a découvert le premier? (Paraitrait que c'est le Péru mais chut ne surtout pas le sous entendre!) Enfin, on arrive dans cette petite ville entourée de vignesqui atteignent les 2m de haut (ici, pour ramasser le raisin il faut lever les bras! Afin de vous représenter la chose je vous citerais Marie Charlotte : "Putain regardes, y'a des vaches sous les raisins!"). On trouve un camping attenant à une rivière. Le dueño (propriétaire) nous propose un emplacement de rêve à 1m de la rivière sous un énorme saule pleureur! Il y fait bon vivre donc on installe la tente. Une fois l'opération réalisée on pars visiter la ville et faire quelques courses. La nuit tombe, on rentre, on ramasse du bois et on se met en mode Man VS Wild (pour ceux qui connaissent). Sauf que nous on a des lampes à dynamo et un briquet AHAH. Là où on fait moins les malins c'est pour le riz... on a pas de casserolle! Heureusement le dueño nous en prète une et la soirée se passe parfaitement. Seul au monde sous notre saule pleureur, on se réchauffe et mange au feu de bois accompagné par la douce musique du clapotement de la rivière... et on bois du Pisco évidemment! La nuit est fraîche et le sol est dur mais le café au feu de bois nous réveil. On comprend enfin pourquoi le saule pleureur s'appelle ainsi lorsqu'on découvre la tente collante de larmes de l'arbre! On range la tente et les sacs. on re-visite la ville avec nos glaces artisanales et on reprend le bus direction La Serena pour passer la nuit.


Seb